Après la fin de la Première Guerre mondiale, la région de Prekmurje fut attribuée au Royaume des Serbes, Croates et Slovènes dans le cadre des accords de la Conférence de paix de Paris. Le Dr Matija Slavič, alors membre du Conseil national de Styrie et de Prekmurje de Maribor, participa à cette conférence et, lors de deux débats universitaires, il plaida pour l’intégration des terres slovènes (Prekmurje et Porabje) dans la patrie slovène.
La région fut occupée par l’armée yougoslave le 12 août 1919 sans qu’un coup de feu ne soit tiré. La région fut d’abord placée sous administration militaire, puis remise aux autorités civiles le 17 août. Les Slovènes de Prekmurje furent ainsi réunis au reste de la nation, après huit siècles de domination hongroise. Ce jour-là, à Beltinci, une foule de plus de vingt mille personnes célébra la réunion de Prekmurje au reste de la Slovénie. La détermination et la fixation précises des frontières ont été réalisées avec le traité de Trianon du 4 juillet 1920, qui garantissait la protection adéquate des minorités ethniques en leur permettant d’utiliser leur langue maternelle dans les lieux publics et à l’école.
L’Assemblée nationale a fait du 17 août un jour férié national. Dans la proposition de fête nationale, il était écrit : « Ce désir d’unité devait être reconnu parmi nos fêtes nationales, afin que les générations futures se souviennent de la façon dont les Slovènes sont nés, se sont unis et se sont préservés. Cela nous relie également à nos efforts communs pour renforcer la culture et l’économie de la Slovénie, et pour un plus grand bien-être pour tous. »